L'histoire de la TGAD.com
Prémière présentation et inauguration du site dans l'exposition "Défense et Secrets"
Une exposition à la galerie Art: Concept, à Paris, du 24 octobre au 28 novembre 1998.

Au début vers l’année 1992, les travaux qui développent La Très Grande Administration Démocratique manifestent dans l’exposition « Les mystères de l'auberge espagnole ». Une exposition des boursiers, résidents, enseignants, amis et anciens étudiants de la Villa Arson, à Nice, du 19 décembre 1992 au 17 janvier 1993. Cette pièce inaugurale (collection privée), visible ici, sera la première pierre, en carton, en papier, en bois et en PVC entre autres, de l’édifice, développé dans les nombreuses expositions, individuelles, que collectives.
Devant la complexité du projet de la TGAD et ses étages D,E,M,O,C,R,A,T,I,Q,U,e et ses nombreux ramifications et récits, l’idée de le faire accompagnée par un site internet s’est naturellement imposé.
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L’occasion, à l’époque inespérée, d’avoir un financement s’est réalisé grâce à l’arrivé d’un mécène, dans la forme d’une société SOCLA ( division de la société, DANFOSS est fabricant de valves avec clapets de non-retour pour les réseaux de distribution de l’eau). Pour la somme de 20.000 francs, un webmestre David Affagard, cofondateur de la société Point.com, établi à Chalon-sur-Saône, a commencé de construire le site en étroite collaboration avec Niek van de Steeg. Nous avons décidé d’adopter un design, basé sur l’esthétique, d’un cahier aux petits carreaux sur lequel sont couchées les descriptions dessinées et manuscrites. L’histoire des expositions retrouve un graphisme simple avec une typographie moderniste ( Arial, Helvética, Geneva) en 13 pages. L’esprit d’un cahier à croquis et par conséquent l’idée d’un projet à réaliser sont ici alternés par les projets et œuvres déjà réalisées.
Ainsi, pour avoir un aperçu, il est conseillé d’utiliser les deux menus respectivement intitulés ; « histoire » et « description »
 
Dans la partie description de la Très Grande Administration Démocratique, le bâtiment est décrit et expliqué en passant de sa conception jusqu’aux quelques réalisations. Une fois qu’on arrive à la page étages (DEMOCRATIQUe) on peut comprendre leur organisation respective. Seul l’étage D dans la version de 1998 est en lien avec une description. Lien , les autres sont rajoutés en 2024. À travers les descriptions de chaque étage, on découvre tout le potentiel antagoniste et complémentaire du bâtiment. La TGAD est une cosmogonie.
 
En suivant le lien d’histoire, on découvre sur 14 pages, qui relatent, l’histoire des expositions personnelles et collectives, qui ont développé le projet de la Très Grande Administration jusqu’au 1998 à la galerie Art Concept à Paris.
Aux alentours de 1996, à partir de l’exposition
«Vœux Commun» au FRAC PACA, les œuvres en relation avec l’étage Q : Quantité et Qualité montrent pour la première fois la structure de correction.  Dans les années suivantes, ce concept de correction ou  de réformation est suffisamment fort pour s’autonomiser et s’émanciper de la fiction de la TGAD. Les travaux de la structure de correction ’s’étendent sur dix années. Par la suite naît un nouveau projet La MMP, la Maison de la Matière Prémière.

Pour l’instant, je n’ai pas parlé d’autres aspects de ce site qui ne fonctionnent plus : par exemple la dimension interactive de l’utilisateur de la TGAD, donnant lieu à des forums, qui même au lancement du site n’ont jamais réellement fonctionné. La page où l’on peut s’inscrire est ici, mais au moment que l’on décide de s’inscrire et on actionne le bouton « envoyer » on tombe sur un avertissement qu’il faut ouvrir le lien dans une autre page. On tombe alors sur une page qui voudrait vendre le nom de domaine VGDA (very great democratic administration) pour une somme astronomique. D’autres liens comme vous êtes un homme ou vous êtes une femme, vous êtes riche, vous êtes bon public… ne marchent plus ou pas. Seul encore le lien "vous êtes autre" ou "vous êtes bon public"  renvoient vers une page. Les autres vont être restaurés, dans une future proche de l’année 2024.
Parce que, c’est quoi en fait, l’autre histoire de ce site de plus au moins au point, mais avec plein de bugs. C’est aussi la faute à pas de chance. Petit historique ou bien une anecdote pas si anecdotique.
Le site a été acquis par le Fonds National d’Art Contemporain en 2000. L’achat a eu lieu à la suite d’une exposition à la Galerie Verney-Carron intitulée « Vœux Commun », où j’exposais avec Yves Bélorgey. Il s’agit d’un achat ou vente groupé ; l’installation sculpture « Structure de Correction » augmentée par sa table d’impression et montrée sans ce rajout  pour la première fois au ZKM dans l’exposition "Net_condition" ensemble avec le site web internet. La pièce et son site internet ont été mis en dépôt depuis 2001 et sont définitivement entrés dans la collection du Musée d’Art Contemporain de Lyon. Cette œuvre a été remontrée dans l’exposition « Troubler l'écho du temps » en 2001.

Mais quelque chose concernant la conservation de ce site, par ailleurs un des premiers achats d’une œuvre immatérielle par le FNAC, a mal tourné.
À sa conception et réalisation, les deux noms de domaines liés à cette œuvre, TGAD.com et pour la version anglaise VGDA.com ont été acquis par la jeune Start-up Châlonnaise, le Pointcom. En tant qu’ auteur, je ne me suis pas occupé par l’administration des noms de domaines. Le Point com a cédé son activité et la gestion des noms de domaines également. Je n’ai pas de souvenir d’avoir été averti, par les dirigeants de la société pointcom pour prendre le relais de son administration. Rien n’a été fait, et ce qui devait arriver est arrivé. Les noms de domaines sont tombés dans le domaine public et assez rapidement racheté par des sociétés d’investissements. La TGAD.com  et la VGAD ne peuvent plus être mises en ligne comme sites indépendants. Le rachat des noms de domaines coutera très cher pour la VGAD et est peut-être négociable pour la TGAD.com.
Dans le passé j’ai discuté ce problème avec un responsable de la collection du FNAC sans avoir pu conclure une action à entreprendre. Actuellement tranquillement conservé dans la collection du MAC de Lyon, je n’ai pas encore repris la gestion de ce problème.
 
La solution, qu’ensemble avec mon webmestre actuel, Laurent Basset on a trouvé, c’est sa mise en ligne à l’intérieur du site https://www.niekvandesteeg.art
Le parti pris est de restaurer, si possible, les liens non fonctionnels . Un autre est d’augmenter considérablement des pages, qui à l’époque ne sont pas été réalisée. Il s’agit avant tout de terminer et d’ajouter dans les pages description les liens vers les différents étages et leur fonctionnement. Pour qu’on distingue le nouveau de l’ancien, la couleur des petits carreaux sera différente, bleu turquoise et orange. En cliquant sur ce lien vous allez trouver le site TGAD.com ou sa version anglaise VGDA.com (plus au moins à jour et en cours de restauration) Bonne visite.