Niek van de Steeg est fasciné par ce qu'il nomme «les sculptures de la société», les carrières de pierre, d'uranium, les mines de charbon ou d'amiante. Il considère que ce sont des «sculptures faites par l'industrialisation et donc par la collectivité» et il est intéressé par «rajouter quelque chose sur un territoire que l'homme a déjà sculpté» (...)
De la dénomination de la roche, serpentine, de l'apparition géologique et graphique d'un serpent dessiné au sol, lié à l'activité minière, dorénavant incrusté dans le paysage, en quelque sorte tatoué sur la peau de la terre, de la conscience de l'antagonisme entre bienfait social et destruction de l'environnement naturel, culturel et social, Niek van de Steeg a fait émerger une forme unifiée, aérodynamique, fictionnelle, qui se multiplie par divers matériaux et dimensions (...)
Une sorte de cristallisation du paysage, de l'activité humaine et économique et de leur lecture, inscrite dans des temporalités et des apparitions spatiales variables. Une transposition en réduction et en multiplication du sens produit par ce contexte emblématique, à partir des caractéristiques de la roche, matière première industrielle et ornementale, des images suggérées par son nom et des utilisations projetées (...)
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